artiste : Rachel Ignotofsky
Voici une rétrospective vraiment intéressante de certaines découvertes scientifiques les plus marquantes de 2015. Saviez vous qu'un virus est actuellement étudié pour son possible rôle à restaurer la vision chez la personne aveugle de naissance ? Une autre avancée importante a eu lieu cette année, mettant en lumière le rôle des bactéries intestinales et le stress. Depuis quelques années, la recherche ne cesse d’explorer le lien fascinant qui se tisse entre le cerveau et l’intestin, particulièrement l’influence exercée par notre communauté bactérienne, notre microbiome, sur notre comportement. Notre microbiome fait référence aux bonnes bactéries tandis que les prébiotiques représentent la nourriture de ces bactéries, veillant ainsi à leur reproduction. Cette année, des chercheurs ont fait une avancée cruciale en démontrant sur des humains l’effet direct de notre microbiome sur les symptômes dépressifs et anxieux, confirmant ainsi de nombreuses hypothèses sur le sujet, établies à partir d’études sur les souris. L’expérience faite sur 45 adultes en santé, âgés de 18 à 45 ans consistait à faire prendre aux participants soit un prébiotique, soit un placebo, chaque jour durant 3 semaines. À l’issu de cette période, les sujets passaient des tests ayant pour but de mettre en exergue leurs états émotionnels, au travers de mots à connotation positive ou négative. Les résultats ont démontré que les sujets ayant pris le prébiotique GOS (galacto-oligosaccharides) portaient moins attention aux informations négatives et se concentraient davantage sur les informations positives, comparé au groupe placebo, suggérant une présence diminuée d’états anxieux chez le groupe prébiotique GOS lorsque qu’ils étaient confrontés aux stimulations négatives. De plus, chez les personnes ayant consommé ce prébiotique, le taux de cortisol, principal hormone de stress relié à l’anxiété et la dépression, était réduite. D’autres recherches sont attendues pour mieux comprendre l’effet neurobiologique des prébiotiques sur les comportements nerveux/anxieux. D’ici là, la consommation régulière de prébiotiques alimentaires, pourrait être une bonne façon d’influencer positivement nos hormones de stress. On les retrouve dans les artichauts de Jérusalem, les fèves de lima et les lentilles, riches en prébiotique GOS, dans la choucroute, le tempeh, la pâte de miso et le chou coréen kimchi. référence Kristin Schmidt, Philip J. Cowen, Catherine J. Harmer, George Tzortzis, Steven Errington ,Philip W. J. Burnet. Prebiotic intake reduces the waking cortisol response and alters emotional bias in healthy volunteers. Psychopharmacology. May 2015, Volume 232, Issue 10, pp 1793-1801
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J'ai concocté cette boisson à la base pour un souper de Noel avec une amie enceinte.
Avec son goût sucré de poire, et les épices lui donnant du caractère, je suis vite devenue accro à cette boisson. Elle représente une bonne alternative de boisson non alcoolisée pour les personnes qui n'en boivent pas et celles qui sont tout simplement curieuses de tester la recette. Recette du sirop romarin-cardamone : - plonger une dizaine de tiges de romarin, ainsi qu'une dizaine de graines de cardamone (sans la coque verte) dans 500ml d'eau bouillante,pendant 5 minutes - sortir la casserole du feu et laisser infuser 15 minutes - une fois l'infusion terminée, retirer les tiges de romarin puis ajouter 250 grammes de sucre de canne - remettre sur le feu, et cuire à feu doux environ 20 minutes, mélanger régulièrement - laisser réduire - une fois le sirop obtenu, poser un tamis sur une bouteille ou un pot masson préalablement stérilisé, puis verser le sirop - attender qu'il soit refroidi pour le consommer. Se conserve au frigo plusieurs semaines. Montage : - verser 1 à 2 cu. à thé du sirop dans un verre à pied, puis ajouter du jus de poire - ajouter quelques gouttes de jus de citron ou de lime Pour le sirop de romarin, je me suis basée sur une vidéo trouvée sur youtube, la voici : https://www.youtube.com/watch?v=DpUm92TMRME Je vous souhaite de joyeuses Fêtes et une année remplie de santé ! Le côlon irritable, ou syndrome de l'intestin irritable (SII), représente l'une des maladies digestives les plus communes en Amérique du Nord, touchant presque 20% de la population canadienne.
Le SII regroupe plusieurs symptômes tels que la modification du transit intestinal (diarrhée, constipation), des ballonnements, des gazs et des douleurs abdominales. L'expression du côlon irritable varie selon les personnes, rendant ainsi le traitement difficile. Les causes exactes de ce syndrome restent encore inconnues, cependant les avancées scientifiques sont nombreuses et l'on peut déjà mettre en lumière certains facteurs qui favorisent, selon les cas, la manifestation des symptômes. Comme par exemple une alimentation riche en sucre, en gras, pauvre en fibres, le stress, une dysbiose intestinale etc. Une alimentation faible en gluten et en produits laitiers, un régime faible en FODMAP, démontré scientifiquement comme pouvant atténuer les symptômes, peuvent aider. Récemment, la recherche menée par le Dr Bernard Corfe et son équipe a démontré un lien entre de faibles taux de vitamine D et la sévérité des symptômes reliés au côlon irritable. Sur 51 patients observés, 82% d'entre eux affichaient des taux bas de vitamine D. La recherche a déjà mis en lumière la carence en vitamine D associée aux maladies inflammatoires de l'intestin (MII) comme la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse. La vitamine D3 est essentielle à de nombreux processus physiologiques, comme l'absorption du calcium et la réponse immunitaire. On la produit à 90% par notre peau, lors de l'exposition au soleil, et le 10% restant provient de l'alimentation (oeufs, poissons, beurre). D'autres recherches devraient être menées sur le lien entre la vitamine D et le SII, en testant les taux de vitamine D chez les patients atteints. Par ailleurs, la supplémentation de vitamine D pourrait être recommandée aux patients afin de les aider. source : Sprake EF, Grant VA, Corfe BM. Vitamin D3 as a novel treatment for irritable bowel syndrome: single case leads to critical analysis of patient-centred data. BMJ Case Rep. 2012 Dec 13;2012. |
Fanny Vandenhende N.D.Articles concernant la santé générale, principalement la santé digestive. Archives
September 2020
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